Sébastien Lalisse cultive l’éclectisme en musique. Formé dans les années 2000 au Conservatoire de Marseille avec Jean Luc Lafuente et Philippe Renaut au sein de la classe de jazz, il est attiré par de nombreux courants musicaux. Sa proposition se nourrit tout naturellement de groupes tels que Led Zeppelin, les Doors, Radiohead mais également de compositeurs classiques du XXe siècle tels que Ravel, Debussy, Erik Satie. Sans oublier une grande attirance pour Bill Evans, Thelonious Monk, Miles Davis, Ran Blake ou des musiciens plus récents tels que Bill Carrothers, Larry Goldings, Guillaume Dechassy ou Kurt Rosenwinkel.

Il a depuis longtemps un goût prononcé pour croiser les domaines artistiques, ce qui l’amènera à participer à un conte musical Carnet de Voyages d’un Baobab  et à travailler avec des comédiens dans le cadre de lectures musicales ou plus récemment d’un spectacle autour du cinéma avec la Compagnie des Menteurs Dub Ciné.

Ses rencontres musicales l’ont amené à travailler avec des personnalités du jazz telles que Alain Soler, Raphael Imbert, Larry Schneider, Eric Barret, Fred Pasqua et bien d’autres.

Deux disques sont sortis sous son nom sur le Label Durance. Le premier À René Char du trio Lalisse Soler Chabasse, et le second À René Char opus II un hommage à l’homme et poète vauclusien, mélange de poésie et de musique illustrant bien son goût pour les mélanges artistiques.

Son quartet, Place Miollis, existe depuis une dizaine d’années maintenant et propose un son bien particulier ainsi qu’un répertoire de compositions originales.

Sébastien Lalisse a intégré depuis peu le trio de Maxime Atger, jeune et talentueux saxophoniste vauclusien, et travaille actuellement à la sortie d’un album en duo avec le guitariste Thomas Weirich qui devrait être dans les bacs fin 2020.

Il codirige avec Olivier Maurel et Thomas Weirich depuis 2018 le festival de musique Les inattendus à Forcalquier et sa communauté de communes.